Distribuer des sacs à caca aux humains, la solution du Canada pour préserver ses montagnes

Il est demandé aux visiteurs de prendre leurs responsabilités. | Capture d'écran Backcountry Exposure via YouTube
Il est demandé aux visiteurs de prendre leurs responsabilités. | Capture d'écran Backcountry Exposure via YouTube

On a beau appeler cela des besoins naturels, le fait que les touristes laissent leurs déjections derrière eux agace de plus en plus la population de Squamish, ville canadienne située au sud-est de la province de Colombie-Britannique. Randonneurs, grimpeurs et campeurs sont très friands de cette zone, mais le fait qu'elle commence à ressembler à des toilettes géantes n'est évidemment pas du goût de tout le monde.

Dans cette optique, explique The Guardian, la Squamish Access Society (SAS), qui se charge de préserver au mieux la ville et ses alentours, a annoncé début septembre le lancement d'un partenariat réalisé avec le bureau des parcs de la province et avec des entreprises locales. Résultat: cinq distributeurs de sacs destinés à recueillir les excréments des visiteurs humains ont été installés.

Le nombre total de distributeurs devrait bientôt passer à neuf afin de mieux quadriller la région. Certains lieux très prisés devenaient infréquentables, les visiteurs ayant tendance à faire leurs besoins n'importe où sans se soucier de ramasser ensuite. Il est vrai que devoir slalomer entre les déjections humaines quand on ne rêve que d'air pur et de liberté doit avoir tendance à gâcher le plaisir. Mais ce n'est pas tout: la pratique peut notamment polluer les eaux environnantes.

Ni fuites ni fumet

Le système est très proche de celui que proposent certaines de nos municipalités: grâce à ces distributeurs, les personnes les moins prévoyantes peuvent se saisir d'un sac résistant et anti-odeur, qu'elles pourront jeter une fois leur petite affaire terminée.

Selon Ben Webster, qui dirige la SAS, les fameux sacs ont même été expérimentés dans des conditions extrêmes: «Nous avons fait un test en laissant un sac pendant une journée dans une voiture située en plein soleil, et cela n'a laissé aucune odeur.»

Le message est clair: il est demandé aux visiteurs de prendre leurs

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