Dissolution des «Zouaves Paris», groupe d'ultradroite impliqué dans des violences

Suite à un conseil des ministres, le groupuscule d'ultradroite «Zouaves Paris» a été dissous mercredi. Il était soupçonné d'être impliqué dans des violences.

Un groupuscule d'ultradroite, soupçonné d'être impliqué dans des violences, notamment lors d'un meeting du candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour, a été dissous mercredi en France, sur décision du conseil des ministres. Sur Twitter, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a accusé ce groupuscule, les «Zouaves Paris», d'appeler "à la haine et à la violence".

Le décret de dissolution reproche à ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, d'être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents", de "propager un discours ouvertement raciste" et de diffuser "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie". Les publications de ce rassemblement adepte d'actions éclair à l'image des "hooligans" défendent "le concept de supériorité des +blancs+", selon le décret. Toujours selon le texte, les ZVP "valorisent par leurs publications les comportements violents à l'encontre des homosexuels et transsexuels".

Incident pendant le meeting d'Eric Zemmour

Soupçonné d'être impliqué dans les violences ayant visé des militants de l'association SOS Racisme lors de la réunion électorale d'Eric Zemmour en région parisienne le 5 décembre, le dirigeant présumé du groupe, Marc de Cacqueray-Valmenier, a été mis en examen pour violences volontaires. En plein discours du candidat d'extrême droite à la présidentielle,(...)


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