Disparition de Lina : ADN, cordes, sac… ces nouveaux éléments qui accablent Samuel Gonin
Les enquêteurs sont-ils sur le point d’approcher de la vérité ? Près d’un an après la disparition de Lina dans le Bas-Rhin, Alexandre Chevrier, le procureur de la République de Strasbourg a livré des nouveaux éléments de l’enquête lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 19 septembre.
Aux côtés du patron de la section de recherches de Strasbourg, le lieutenant-colonel Jean-François De Decker, le magistrat est d’abord revenu sur le véhicule retrouvé dans le sud de la France et dans lequel a été retrouvé l’ADN de Lina en juillet dernier.
L’adolescente « ligotée »
On apprend que le profil génétique de l’adolescente a été identifié « sur les sièges arrière, sur la ceinture de sécurité de la place arrière centrale et sur la partie rouge du système de la boucle de la ceinture passager arrière droit ». Dans la boîte à gants, le sac à main de Lina « contenant diverses affaires » a également été retrouvé.
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Dans le coffre de la voiture se trouvaient « deux cordes » sur l’une desquelles a aussi été retrouvé l’ADN de l’adolescente et celui de Samuel Gonin, le principal suspect. « Ce qui tend à démontrer qu’à un moment ou à un autre, Lina a été ligotée », affirme le procureur. Ajoutant qu’aucune trace de sang n’a été détectée à l’intérieur du véhicule.
Samuel Gonin « indétectable »
Soupçonné d’avoir enlevé la jeune Lina, Samuel Gonin s’est donné la mort le 10 juillet ...