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Disparités salariales : pourquoi l'association Aides est en grève

Disparités salariales : pourquoi l'association Aides est en grève

Augmentés d'une trentaine euros et privés de prime alors que l'ancien DG a quitté l'association avec un chèque conséquent, les salariés de l'association de lutte contre le sida débrayent depuis jeudi. Le mouvement est largement suivi.

Une heure d’ouverture pour expliquer les revendications des salariés, et c’est tout. Ce lundi matin, des centres d’accueil de l’association Aides feront de la pédagogie auprès des usagers habituels des lieux avant de fermer boutique pour la journée. Les salariés de cette association de lutte contre le sida sont en grève depuis le jeudi. Ce jour-là, 63 des 74 lieux d’accueil d’Aides ont été fermés et 84% des 480 salariés étaient en grève. Le mouvement s’est poursuivi dans les mêmes proportions vendredi. «C’est une première à Aides», pose Renaud Delacroix, délégué syndical SUD Santé sociaux, qui travaille dans un Caarud parisien (centre de réduction des risques liés à l’usage des drogues) qui était fermé jeudi et vendredi.

La pilule qui ne passe pas est un chèque de plusieurs milliers d’euros – autour de 55 000 estiment les syndicats – qu’a reçu Vincent Pelletier, l’ancien directeur général de l’association. Au moment de son passage d’Aides à une autre association, Coalition Plus, Vincent Pelletier a bénéficié d’une rupture conventionnelle avec Aides, une chose tout à fait légale mais «choquante» selon Renaud Delacroix quand une demi-douzaine d’autres salariés ont dû démissionner (donc sans recevoir de chèque) en passant eux aussi d’Aides à Coalition Plus. Une différence de traitement qui passe d’autant moins que les salariés, qui ont reçu une prime de 800 euros en 2017, se sont vus annoncer qu’elle serait de zéro cette année. En parallèle, l’augmentation consentie aux salariés devait être de 15 euros.

«Turnover»

Dans un communiqué, les syndicats notent que «le manque de reconnaissance et de moyens, les exigences toujours plus importantes sur la charge de travail ont entraîné des risques psychosociaux, un turnover important (...)

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