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Disney+ renforce le texte de ses avertissements en marge de classiques comme "Peter Pan" ou "Dumbo"

Les corbeaux de Dumbo - Disney
Les corbeaux de Dumbo - Disney

Disney+, qui affiche depuis fin 2019 aux Etats-Unis un message visant à avertir les spectateurs qu'il contient des "représentations culturelles datées", a décidé de renforcer ce message.

Les abonnés de la plateforme verront désormais le message suivant s'afficher avant le visionnage de certains contenus:

"Ce programme comprend des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou des cultures. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Plutôt que de supprimer ce contenu, nous tenons à reconnaître son impact nocif, apprendre de ce contenu et d’engager le dialogue et de construire un avenir plus inclusif, ensemble. Disney s’engage à créer des histoires sur des thèmes inspirants et ambitieux qui reflètent la formidable diversité de la richesse culturelle et humaine à travers le monde."

Dumbo, Peter Pan et Les Aristochats

Les abonnés sont également aiguillés vers un site nommé Stories Matter ("les histoires comptent"), qui expose les efforts de Disney pour être plus inclusif.

Parmi les œuvres disponibles sur la plateforme Disney+, nombre d'entre elles datent des années 1940 ou 1950 et véhiculent des stéréotypes raciaux. Plusieurs classiques de Disney comme Dumbo (1941), Peter Pan (1953), Les Aristochats (1970), La Belle et le Clochard (1955) ou encore la série Les Robinsons suisses (1974) ont été précédés de cet avertissement depuis novembre 2019 aux Etats-Unis où la plateforme a été lancée en avril 2019. Le message évoquait alors simplement des "représentations culturelles datées".

En juin dernier, la plateforme HBO Max avait temporairement retiré le film Autant en emporte le vent, en plein mouvement de protestation contre le racisme et les violences policières visant les Noirs aux Etats-Unis. Le film sorti en 1939 est considéré par de nombreux universitaires comme l'instrument du révisionnisme sudiste. Il présente notamment une version romantique du Sud et une vision très édulcorée de l'esclavage. Pour HBO Max, maintenir ce film dans son catalogue "sans explication et dénonciation de cette représentation aurait été irresponsable".

Remis en ligne ce mercredi 24 juin, il s'accompagne désormais de plusieurs vidéos de contextualisation, qui restituent l'œuvre dans son époque.

Article original publié sur BFMTV.com