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Les dirigeants de l'UE approuvent l’envoi de munitions supplémentaire à l’Ukraine

Les dirigeants de l'UE approuvent l’envoi de munitions supplémentaire à l’Ukraine

Les dirigeants de l'Union européenne ont donné leur accord pour envoyer un million de munitions à l'Ukraine au cours des 12 prochains mois. La décision a été prise jeudi à Bruxelles lors de la première journée du sommet des 27 chefs d'Etat et de gouvernement.

Les responsables ont pu s'entretenir à distance avec leur homologue ukrainien. Volodymyr Zelensky a demandé une nouvelle fois d'accélérer la livraison d'armes. L'accord européen prévoit d'ailleurs pour la première fois des achats communs de matériel.

"Je pense que c'est un bon accord dans le sens où on s'engage à acheter ensemble, c'est une bonne chose, ça nous aidera à dépenser moins d'argent. Mais en effet, c'est une première étape. La deuxième étape (ne) doit pas être uniquement d'acheter ensemble mais de produire ensemble", souligne le Premier ministre belge, Alexander De Croo.

La nouvelle stratégie industrielle verte a aussi été approuvée par les dirigeants. L'objectif est de développer plus encore des technologies propres. Les moyens pour y parvenir divisent cependant les 27. La France veut inclure le nucléaire, mais pour certaines capitales cette option est inenvisageable.

"Elle (l'énergie nucléaire) n'est pas sûre, elle n'est pas bon marché, et elle n'est pas non plus respectueuse du climat. C'est tout. Je le dis depuis des années, chacun fait son mix énergétique comme il l'entend, mais avec l'aval de l'Europe, ce serait une arnaque", avertit Xavier Bettel, Premier ministre luxembourgeois.

Autre controverse, la fin en 2035 de la vente des voitures à combustion. La question n'était pas à l'ordre du jour du sommet. Mais un groupe d'Etats membres, Allemagne et Italie en tête, bloque l'accord. Berlin veut une exemption pour les e-carburants, ou carburants de synthèse.

"Nous sommes d'accord avec les objectifs de la transition verte, mais nous ne pensons pas que ce soit à l'UE de décider quelles technologies doivent être utilisées pour atteindre ces objectifs", précise la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

Les dirigeants ont enfin accueilli un invité pour ce sommet : le secrétaire général de l'ONU. Antonio Guterres presse les 27 à agir pour lutter contre la famine qui frappe de nombreux pays en développement. Il a souligné l'importance de lutter contre l'insécurité alimentaire.