Les dirigeants de l’Arcom visés par des menaces de mort, une enquête ouverte

ARCOM - « On va tous vous tuer. » Ces mots d’une violence extrême ont été écrits dans une lettre anonyme reçue par les responsables de l’Arcom, mercredi 31 juillet, annonce RMC qui précise ce 7 août qu’une enquête a été ouverte.

Selon le média, ces menaces, reçues au siège de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, pourraient être liées au non-renouvellement de la fréquence TNT de C8, annoncée une semaine avant la réception de ce courrier. Ce dernier a été signé par « Les Gilets noirs », sans plus de précisions.

Dans ces lignes, les responsables et leurs familles sont la cible d’insultes et de menaces de mort explicite. « Pas de régime stalinien en France », était-il encore écrit.

Les responsables de l’Arcom ont porté plainte dans la foulée. « Nous avons porté plainte comme nous le faisons systématiquement quand nous recevons des lettres de menace de ce type », a confirmé l’Arcom à RMC.

Le parquet de Paris a également confirmé au média qu’une enquête pour « menaces de mort » a été ouverte. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.

Accumulation de dérapages sur C8 avec Hanouna

Mercredi 24 juillet, l’Arcom avait pris la décision de ne pas renouveler la fréquence de C8 dans le cadre du renouvellement de 15 fréquences TNT.

Fragilisée par les dérapages en série de son animateur vedette Cyril Hanouna, C8 apparaissait particulièrement en danger. La chaîne cumule 7,6 millions d’euros de sanctions sur les huit dernières années, comme l’a rappelé Benoît Loutrel, membre de l’Arcom.

Le retrait d’une fréquence ne signifie toutefois pas forcément l’arrêt d’une chaîne. Celle-ci peut toujours continuer à proposer une diffusion sur Internet ou via les box et les télévisions connectées, comme le font beaucoup d’autres chaînes aujourd’hui, à l’instar de Game One, MTV ou National Geographic.

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