Le directeur de l'ARS d'Ile-de-France : "Il faut assumer de donner la priorité aux prioritaires"

Aurélien Rousseau, le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) de la région Île-de-France, livre sa lecture de la crise du Covid-19 et donne quelques raisons d'espérer.

Alors que les trois semaines qui viennent s'annoncent sous tension et que les laboratoires privés sont toujours pris d'assaut dans le cadre de la crise du Covid-19, Aurélien Rousseau, le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) de la région Île-de-France, annonce au Le Journal du dimanche l'ouverture de vingt grands centres de dépistage et de diagnostic en région parisienne pour les personnes malades ou leurs cas contact. "L'enjeu aujourd'hui, dans le traçage comme pour les tests, c'est de fixer des priorités, en fonction de l'analyse des risques et de les assumer", explique-t-il également.

La deuxième vague va-t-elle vraiment déferler?
Le niveau de tension est maximal : comme le virus se diffuse sur tout le territoire, les données de l'équation changent. On ne va pas vivre un remake de la première vague mais une deuxième saison de l'épidémie Avec des plus : les malades, mieux pris en charge, sont moins souvent hospitalisés en réanimation et la durée moyenne de séjour dans ces services a baissé. Et des moins : la pression va être forte sur tous les hôpitaux ; il n'est plus question de déprogrammer toutes les interventions chirurgicales.

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Nous ouvrons dès lundi à Paris et en Île-de-France vingt centres de grande capacité pour faire du diagnostic et du dépistage

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Où en est l'épidémie en Île-de-France?


La situation à Paris nous préoccupe car c'est à partir de là que tout peut s'embraser. Pour l'instant, l'incidence s'élève à 160 nouveaux cas pour 100.000 habitants...

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