Publicité

Le directeur de la centrale nucléaire de Zaporijia a été relâché

Le directeur de la centrale nucléaire de Zaporijia a été relâché

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé ce lundi que le directeur de la centrale de Zaporijia avait été relaché.

"Je me félicite de la libération d'Igor Mourachov, directeur général de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia. J'ai reçu la confirmation que M. Murashov a retrouvé sa famille en toute sécurité", a déclaré Rafael Grossi dans un tweet.

La Russie a arrêté vendredi Igor Mourachov, selon l'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom. La raison de cette arrestation reste inconnue. La centrale est occupée depuis le 4 mars par les troupes russes et a été visée à de nombreuses reprises ces derniers mois par des bombardements dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement.

Interpellé par une patrouille russe

Selon son patron, Petro Kotine, Mourachov a été interpellé par une "patrouille russe" vers 16h00 alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Ernogodar, contrôlée par les Russes.

Toujours selon lui, le véhicule transportant le directeur de la centrale a été stoppé et ce dernier a été extrait de la voiture puis "conduit, les yeux bandés, vers une destination inconnue". Mourachov est le responsable exclusif de la sécurité nucléaire pour la centrale, a précisé Petro Kotine.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a condamné samedi la "détention illégale" d'Igor Mourachov.

La centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, est occupée depuis début mars par les troupes russes, mais se trouve non loin de la ligne de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par Moscou. Elle est située dans la région de Zaporijia, l'un des territoires ukrainiens officiellement annexés vendredi par la Russie.

Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est rendue en septembre dans la centrale. L'agence onusienne prône la mise en place d'une zone de sécurité autour du site.

Article original publié sur BFMTV.com