Diplomatie. Le ministre sud-coréen de l’Unification démissionne, sur fond de tensions avec le Nord

Ce vendredi 19 juin, le président sud-coréen a accepté la démission présentée deux jours plus tôt par Kim Yeon-chul, ministre de l’Unification. Cette décision fait suite au regain de tension entre les deux Corées observé ces derniers jours.

Pour la revue de géopolitique Foreign Policy, il est “la première victime de la montée des tensions dans la péninsule coréenne”. Depuis ce vendredi 19 juin, Kim Yeon-chul n’est plus le ministre de l’Unification du gouvernement de Séoul. “L’homme avait présenté sa démission mercredi 17 juin”, indique le site du magazine américain.

Cette démission, analyse de son côté CNN, est à lire dans le contexte des dernières initiatives de Pyongyang, marquant la détérioration des relations avec Séoul.

À lire aussi: Analyse. La paix dans la péninsule coréenne à nouveau menacée

“Le ministre Kim Yeon-chul a présenté sa démission juste un jour après que la Corée du Nord a rasé un édifice que les deux pays utilisaient souvent pour leurs pourparlers, rappelle le site de la chaîne de télévision américaine, qui qualifie ce geste de “hautement symbolique”.

De son côté, Pyongyang a justifié cette destruction en pointant du doigt le fait que “Séoul avait violé un accord entre les deux gouvernements en ne prenant pas de mesures suffisantes après qu’un groupe de transfuges nord-coréens a envoyé des tracts contre le régime communiste sur son territoire”, note CNN. À ce sujet, le média rappelle que les deux gouvernements s’étaient accordés pour faire cesser ce type de “propagande” lors d’un sommet en 2018.

La popularité du président

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :