Quelle est la différence entre seppuku et harakiri ?

Le suicide japonais des samouraïs, par éventration, est un rituel connu. Jadis, les samouraïs pouvaient s’ouvrir le ventre pour se donner la mort. Les raisons étaient diverses : suivre leur maître dans la tombe, laver leur honneur, payer pour un crime, etc. Cette tradition, la littérature et le cinéma nous l’ont transmise jusqu’à aujourd’hui. En 1962, le film japonais Hara-kiri racontait la visite d’un samouraï déchu dans un palais féodal, pour demander l’autorisation d’y mettre fin à ses jours. Or, le titre japonais original était Seppuku, du nom du rituel. Mais alors, quelle expression est appropriée ?

Dans notre culture européenne moderne, se donner la mort est un péché, un acte indigne puni par Dieu. Dans le Japon féodal, il en était autrement. Les samouraïs vivaient selon le bushido, un code de conduite basé sur le courage, l’honneur, la moralité et la dignité. Un samouraï qui s’écartait trop du droit chemin et commettait trop de mauvaises actions pouvait se donner la mort. Par cet acte courageux, il sauvait la face pour tout le monde : lui, sa famille et son seigneur. Pour "s’auto-exécuter" (Seppuku ou harakiri), la tradition voulait que le guerrier samouraï s’ouvre le ventre. C’était là que résidait son âme selon la philosophie du bouddhisme zen.

En japonais, "harakiri" et "seppuku" signifient tous deux "coupe au ventre", bien qu’ils ne s’écrivent pas pareil. En France, on dit plus volontiers "harakiri". Au Japon, on emploie plutôt "seppuku", un mot pourtant originaire de (...)

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