La DGCCRF alerte sur les risques de la coupe menstruelle, on fait le point

Lors de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle le 28 mai, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a alerté sur les dangers de la coupe menstruelle en cas de mauvaise utilisation. Une information relayée par France Info. On en parle.

Protection hygiénique en vogue, notamment parce qu’elle est aussi écologique qu’économique, la coupe menstruelle remplace petit à petit les tampons et les serviettes. Néanmoins, cette méthode intravaginale n’est pas sans risque : comme les tampons, elle peut être à l’origine du syndrome du choc toxique (STC) lorsqu’elle est « gardée » trop longtemps dans le vagin en période règles. L’alerte, issue d’une enquête réalisée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et dévoilée par France Info ce 28 mai, soulève également un manque d’informations relatif à l’utilisation des coupes menstruelles dans les notices des fabricants.

Une piqûre de rappel qui ne fait pas de mal

Le syndrome du choc toxique est causé par une prolifération de staphylocoques dorés, une bactérie présente naturellement sur la peau ou dans le vagin. Les toxines qu’elles fabriquent sont potentiellement mortelles. Si notre système immunitaire les neutralise habituellement, les risques sont démultipliés en période de règles : le sang est un milieu de culture propice aux bactéries.

Bien que rare, cette infection a longtemps été imputée au port du tampon et plus particulièrement à la composition des tampons. Or, en 2017, de chercheurs du Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL) mettaient en cause une mauvaise utilisation des tampons et un défaut...

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