"Ils sont devenus inaudibles": Yann Barthès veut "arrêter de recevoir des politiques" dans Quotidien
Alors que l'émission Quotidien fera son retour sur TMC ce lundi 2 septembre, le présentateur Yann Barthès annonce dans La Tribune du dimanche vouloir limiter les invités politiques.
L'émission de Yann Barthès, Quotidien, fera sa rentrée sur TMC lundi 2 septembre. Une nouvelle saison qui va mettre de côté les invités politiques selon le présentateur interviewé par La Tribune du dimanche ce samedi 31 août.
"Cette saison, nous allons arrêter de recevoir des politiques, sauf exception comme une grande figure qui reviendrait dans le débat public ou une sortie de livre", affirme Yann Barthès pointant du doigt les "quarante-huit heures d'interviews politiques à la télé chaque semaine".
"Les politiques sont devenus inaudibles et déroulent leurs éléments de langage sur tous les plateaux", ajoute-t-il. Le présentateur prend alors l'exemple d'une interview qu'il a faite lors de la dernière saison avec l'eurodéputé insoumise Manon Aubry.
"Elle commençait une phrase et j'étais capable de la finir car je l'avais entendue pendant une semaine. On préfère les décrypter sans eux!", souligne-t-il.
Interrogé sur le choix du talk-show de ne pas recevoir de représentants du Rassemblement national, Yann Barthès explique qu'il "souhaite recevoir des personnes qui (le) respectent et respectent (les) équipes sur le terrain. "Ce n'est pas le cas. Plusieurs de nos journalistes ont été molestés. Le RN refuse de nous accréditer à ses meetings et conférences de presse", abonde-t-il tout en mettant "quiconque au défi de trouver dans (leurs) sujets une différence de traitement par rapport aux autres partis"
"Imaginez: le rideau s'ouvre, et là, Donald Trump sort"
Si les politiques français ne seront pas légion cette saison sur Quotidien, Yann Barthès rêve d'inviter un politique américain: Donald Trump.
"C'est évidemment impossible, mais ça serait tellement génial. Imaginez: le rideau s'ouvre, et là, Donald Trump sort. Wouah ! Il serait sur mon plateau, en face de moi. Je le regarderais fixement, je crois que je serais fasciné", déclare-t-il. "J'aurais des milliards de questions à lui poser".
Le présentateur annonce par ailleurs conserver "la même équipe de chroniqueurs". "Alison Wheeler [ex-chroniqueuse de l'émission] devrait refaire quelques chroniques si elle en a le temps. J'aimerais également que Vincent Dedienne et Nora Hamzawi reviennent nous voir de temps en temps", explique-t-il.
Quant au contenu, "c'est l'actualité qui les guidera". "Dès ce lundi, l'élection américaine sera très présente. Martin Weill part sur place pour les couvrir et on proposera une semaine américaine", dit-il.
Avant d'ajouter: "Pour cet automne, nous préparons également une émission spéciale autour de Michel Denisot. On rassemblera toute l'équipe du Grand Journal, dont Ariane Massenet, à l'occasion des 20 ans du programme".