Devant la Cour suprême, Donald Trump tente un dernier coup

Donald Trump, le 4 novembre 2020.
Donald Trump, le 4 novembre 2020.

Avant de quitter la Maison Blanche, Donald Trump tente de laisser sa marque sur le nombre d'élus au Congrès. En effet, le recensement de la population américaine, selon la Constitution, doit se tenir tous les dix ans, et conditionne l'octroi de subventions fédérales et le nombre de sièges à la Chambre des représentants dévolus à chaque Etat. En juillet, alors que le recensement était en cours, Donald Trump a donné l'ordre à son gouvernement de retrancher les sans-papiers au moment de l'allocation du nombre d'élus.

Le républicain, qui a fait de la lutte contre l'immigration illégale un des marqueurs de sa présidence, avait expliqué ne pas vouloir « donner une représentation parlementaire à des étrangers » en situation irrégulière. Plusieurs Etats qui abritent de nombreux migrants, comme la Californie, pourraient perdre au moins un siège. Ils avaient rapidement saisi la justice et obtenu des victoires en première instance.

« Les sans-papiers n'ont jamais été exclu du recensement »

L'administration Trump a alors demandé à la Cour suprême d'intervenir en urgence, puisque Donald Trump est censé transmettre début janvier au Congrès les résultats du recensement de 2020 et le nombre de sièges attribués à chaque Etat. Les neuf sages ont donc entendu lundi 30 novembre par téléphone, à cause de la pandémie, les arguments des deux parties.

Lire aussi En Géorgie, les républicains y croient encore

« Le président dispose du pouvoir discrétionnaire pour déterminer que certains [...] Lire la suite