«Il y a deux pronoms : il et elle», Brigitte Macron réagit à la polémique autour du pronom «iel»

En marge d'un déplacement avec Jean-Michel Blanquer autour du harcèlement scolaire jeudi, Brigitte Macron a brièvement réagi à la polémique autour du pronom non genré «iel», ajouté dans la version en ligne du Robert.

En déplacement dans un collège du 15e arrondissement de Paris, sur le thème du harcèlement scolaire, Jean-Michel Blanquer a été interrogé sur la polémique récente autour du pronom non genré «iel», ajouté dans la version en ligne du dictionnaire Le Robert. «Ce n’est peut-être pas le sujet aujourd’hui», a d’abord répondu le ministre de l’Education nationale. A ses côtés, la Première dame Brigitte Macron a brièvement glissé sa position sur le sujet. «Il y a deux pronoms : il et elle», a déclaré l'ex-professeure de français. Et d'ajouter quelques secondes plus tard : «La langue est si belle et deux pronoms c’est bien». Elle n’a pas développé davantage mais le message est passé.

"On ne doit pas triturer la langue française", dit Blanquer

«On ne doit pas triturer la langue française quelles que soient les causes, a ajouté Jean-Michel Blanquer. Le féminisme est une grande cause, mais ce n’est pas une cause qui justifie de triturer la langue française. Par exemple il est très bon de féminiser les noms de professions (…) en revanche le point médian, les modifications inopinées de la langue française, ce n’est bon à aucun titre».

Dans un tweet mardi, il avait apporté son soutien au député de la majorité François Jolivet, qui avait dénoncé l'entrée de ce mot, principalement utilisé par un public jeune, dans une lettre à l'Académie française. «Je soutiens évidemment la protestation de François Jolivet vis-à-vis du #PetitRobert. L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. Alors même que nos élèves sont justement en train de consolider leurs savoirs fondamentaux, ils ne sauraient avoir cela pour référence», avait-il écrit.

Dans un communiqué, Charles Bimbenet, directeur général des éditions Le Robert, s'est(...)


Lire la suite sur Paris Match