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Les deux policiers agressés dans le Val-d'Oise ont été "massacrés", selon Gérald Darmanin

Gérald Darmanin réagit à l'agression de deux policiers à Herblay (Val-d'Oise), le 8 octobre 2020. - BFMTV
Gérald Darmanin réagit à l'agression de deux policiers à Herblay (Val-d'Oise), le 8 octobre 2020. - BFMTV

Les deux policiers blessés à Herblay, dans le Val-d'Oise, ce mercredi soir ont été "massacrés littéralement", selon les mots du ministre de l'Intérieur. Les agresseurs avaient "selon toute vraisemblance la claire intention de tuer", a déclaré Gérald Darmanin après avoir rendu visite à l'un des deux agents agressés.

Touchés à plusieurs reprises

Mercredi soir, alors qu'ils étaient en planque à Herblay, habillés en civil, les deux fonctionnaires de police ont été agressés par trois individus, qui sont parvenus à s'emparer de leur arme avant de leur tirer dessus. L'un des agents a un pronostic vital engagé, il a été blessé par balle à la jambe, au scrotum et présente une fracture du crâne. Son collègue a été blessé par balle aux jambes et présente aussi des traces de coups.

Selon Gérald Darmanin, les deux agents de la police judiciaire de Cergy "poursuivait une enquête pour avoir des éléments sur une tentative d'enlèvement de quelqu'un qui était déjà connu des services de police lors qu'ils ont rencontré les individus".

"Le mot roué de coups est trop léger", a estimé le ministre de l'Intérieur, les deux policiers ont été "massacrés". Les agresseurs "ont ensuite pris leur arme pour tirer manifestement sept reprises, et six fois les balles ont touché les policiers", a expliqué Gérald Darmanin.

"Aucun intérêt ne justifie de massacrer de coups des hommes à terre, puis de prendre des armes, et à plusieurs reprises de tirer dessus alors qu'ils sont manifestement sans aucune défense", a-t-il insisté.

Les agresseurs recherchés

Qualifiant cette attaque "d'actes de grande sauvagerie", le ministre assure que "personne ne pouvait manifestement ignoré qu'ils étaient policiers". "Le principal, c'est de pouvoir arrêter les auteurs de ces actes ignobles, de les confondre, et comme l'a évoqué le garde des Sceaux, de les faire condamner", a poursuivi Gérald Darmanin.

Les trois agresseurs sont actuellement recherchés. À ce stade, leur identité et le mobile de cette agression demeurent inconnus. Le parquet de Pontoise a annoncé ce jeudi matin dans un communiqué l'ouverture d'une enquête en flagrance du "chef de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique en bande organisée".

Article original publié sur BFMTV.com