"Deux mois de bière en 36 heures": les supporteurs anglais ont littéralement vidé un bar de Gelsenkirchen
"Les Anglais ont vraiment très soif". Le constat est sans appel, et l'intéressé est bien placé pour être aussi péremptoire. Patron d'un restaurant italien de Gelsenkirchen devenu, en marge du match Angleterre-Serbie, le QG des supporteurs anglais, Umit Yavuz n'a pas chômé lors du premier week-end de cet Euro 2024.
"Ca faisait très très longtemps qu'on n'avait pas été aussi rempli. Probablement depuis la dernière fois que l'Angleterre a joué à Gelsenkirchen, pendant la Coupe du monde 2006", explique le tenancier du GE Piazza au quotidien The Mirror.
60 fûts contre deux habituellement
Les supporteurs anglais ont ainsi élu domicile dans ce restaurant du centre-ville et consommé 7500 pintes en 36 heures entre samedi matin et dimanche en fin d'après-midi. Un total bien supérieur aux habitudes du restaurateur.
"D'habitude, sur un week-end, on consomme deux fûts au maximum. Mais là, on en a terminé 60", précise Umit Yavuz.
Les supporteurs anglais sont connus pour se déplacer en masse - 40.000 d'entre eux ont ainsi débarqué ce week-end à Gelsenkirchen - et prendre d'assaut les bars de la ville dans laquelle ils séjournent.
De violentes échauffourées
Si l'Angleterre s'est timidement imposée face à la Serbie grâce à un but de l'inévitable Bellingham (1-0), ce match Angleterre-Serbie a également été le théâtre de violents incidents dans les rues de la ville de la Ruhr. Plusieurs supporters anglais, albanais et serbes se sont ainsi affrontés, utilisant du mobilier comme des chaises ou des tables pour en faire des projectiles. Des échauffourées auxquelles s'est même mêlé Danilo Vucic, le fils du président serbe Aleksandar Vucic.
La police allemande a annoncé ce dimanche l'interpellation de sept supporteurs serbes impliqués dans ces affrontements avec leurs homologues anglais. Tous ont été placés en garde à vue selon un porte-parole de la police, qui a évoqué une plainte déposée pour coups et blessures contre l'un d'entre eux.