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Deux militantes françaises des Femen expulsées du Maroc

Capture d'écran de la vidéo du Huffington Post montrant deux Femen seins nus s'embrasser à Rabat, au Maroc.

Elles avaient posé seins nus devant un monument de Rabat en signe de protestation contre la pénalisation de l'homosexualité.

Deux militantes françaises des Femen ont été arrêtées mardi à Rabat puis expulsées du Maroc après avoir posé seins nus devant un monument de la ville en signe de protestation contre la pénalisation de l’homosexualité, ont annoncé les autorités.

"IN GAY WE TRUST" by #FEMEN in #Rabat #Morocco pic.twitter.com/CLLFbIaqkK

— FEMEN (@FEMEN_Movement) 2 Juin 2015

Les deux jeunes femmes, âgées de 25 et 30 ans, ont été interpellées dans l’après-midi alors qu’elles s’apprêtaient à quitter le Maroc pour la France, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué cité par l’agence MAP. Elles avaient auparavant «tourné une séquence obscène» sur un lieu de culte, «torse nu, en arborant un slogan portant atteinte à la moralité publique», selon la même source. Dans un communiqué distinct, le ministère de l’Intérieur a par la suite annoncé qu’elles avaient été expulsées, avec «interdiction d’accéder au territoire» marocain. Le texte dénonce un «acte de provocation» et «une offense inacceptable pour l’ensemble de la société marocaine».

D’après les images diffusées sur les réseaux sociaux et par de nombreux sites d’information, les deux militantes se sont embrassées, seins nus, devant la Tour Hassan, l’un des principaux monuments de la ville -un minaret d’une mosquée historique de la capitale-. «In gay we trust», pouvait-on lire sur le corps des deux Femen, qui sont restées quelques dizaines de secondes sur place puis ont quitté les lieux. Al Huffington Post a publié une courte vidéo de leur action, plus que furtive :

Au Maroc, l’homosexualité est passible d’une peine de trois ans de prison, et «cette action symbolique, dans un site très touristique, visait à dénoncer (cette) législation», a déclaré Inna Shevchenko, chef de file des Femen en France, évoquant la condamnation, fin mai, de trois homosexuels marocains. (...)

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