Deux femmes incarcérées après la mystérieuse disparition d'un Serbe, probablement tué

Selon des proches qui ont signalé sa disparition, l'homme avait quitté son domicile en possession "d'une somme d'argent" pour acheter un véhicule à Besançon. Des traces de sang du disparu ont été découvertes "en quantité significative" dans le coffre de sa voiture.

Deux femmes serbes ont été incarcérées dans le cadre d'une enquête pour meurtre après la mystérieuse disparition fin décembre à Besançon d'un Serbe domicilié en Allemagne et qui a probablement été tué, a annoncé mardi le procureur de la République. Selon des proches qui ont signalé le 26 décembre sa disparition, l'homme avait quitté son domicile outre-Rhin le 22 décembre pour acheter un véhicule dans la cité franc-comtoise, a indiqué lors d'un point presse Etienne Manteaux, confirmant une information du quotidien régional L'Est Républicain.

L'homme était alors en possession "d'une somme d'argent", a-t-il ajouté, sans toutefois en préciser le montant. Il avait fait le trajet avec sa propre voiture, retrouvée par la police à Besançon dans le quartier sensible de Planoise. Des traces de sang du disparu ont été découvertes "en quantité significative" dans le coffre, un "indice fort laissant penser" à "un homicide volontaire", a poursuivi le magistrat, selon lequel l'enquête a été confiée à la PJ de Besançon, sous commission rogatoire d'un juge d'instruction.

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Soupçonnées d'avoir nettoyé l'appartement

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Un mandat d'arrêt a été délivré à l'encontre d'un Serbe, "résidant depuis quelques jours à Planoise" et "avec lequel la victime avait pris contact pour la transaction", a poursuivi M. Manteaux, selon lequel ce suspect est en fuite depuis le 26 décembre. En revanche, deux femmes, elles aussi d'origine serbe et âgées de 25 et 58 ans, ont été en contact avec ce fugitif et "sont soupçonnées d'avoir nettoyé l'appartement" qu'il a occupé, a indiqué le magistrat.

Vendredi, la plus jeune a été mise en examen pour "modification d'une scène de crime" et "non dénonciation de crime", tandis que la plus âgée l'a été pour "non(...)


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