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Deux ex-l'UMP possibles recrues de Marion Maréchal-Le Pen en Paca

Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée nationale le 26 mai.

Tête de liste frontiste aux régionales de décembre, la jeune députée pourrait s'attacher les services d'Olivier Bettati ou de Jérôme Rivière.

Marion Maréchal-Le Pen avait promis de faire sentir sa «patte» dans le choix de ses futurs colistiers. Tête de liste du FN en Paca pour les élections régionales à venir, la jeune femme semble avoir déjà plusieurs noms en tête, et certains pourraient surprendre. Ceux de deux anciens UMP sont en effet dans la balance pour mener la liste frontiste dans les Alpes-Maritimes : Olivier Bettati et Jérôme Rivière. Déjà mentionné par le Monde, le premier est un élu municipal et départemental depuis 1994, solidement implanté dans les Alpes-Maritimes. Son rêve le plus cher est de conquérir la mairie de Nice, ambition qui l’avait poussé à se rapprocher de Jean-François Copé après 2012. En vain, puisqu’il n’avait pas obtenu l’investiture de l’UMP pour les municipales de 2014.

Olivier Bettati avait alors quitté le parti et présenté une liste autonome prétendant rassembler tous les déçus de «l’autocrate» Christian Estrosi, y compris quelques noms de gauche. Il avait recueilli plus de 12 % des suffrages au second tour. Avant de manquer, six mois plus tard et à trois voix près, une élection au Sénat.

Quant à Jérôme Rivière, il a été conseiller régional de Paca entre 2004 et 2007, et député UMP des Alpes-Maritimes de 2002 à 2007. Classé à droite de la droite, il avait notamment soutenu le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d’actes terroristes, et soutenu le non au traité constitutionnel européen en 2005. Dénonçant les «concessions permanentes de Nicolas Sarkozy à la gauche», il s’était rallié à Philippe de Villiers lors de la présidentielle de 2007. Dans un livre intitulé la Droite la plus repentante du monde, il se livrait à cet examen de conscience : «J’ai pensé que […]l’immigration, à défaut d’être une chance pour la France, n’était pas un problème. Qu’intégrer rimait avec Français. Que l’extrême droite était le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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