Ces deux espèces se sont répandues dans le monde entier, et c’est une catastrophe

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BIODIVERSITÉ - Les invasions biologiques de certaines espèces d’amphibiens et de reptiles, source de dégâts dans les écosystèmes qu’elles colonisent, sont nombreuses et font l’objet de dépenses astronomiques. Selon une étude réalisée par Scientific Report, 17 milliards ont été dépensés en un peu plus de trente ans pour lutter contre les amphibiens et les reptiles invasifs. Deux espèces sortent très nettement du lot.

Le ouaouaron, aussi appelé grenouille-taureau, et le serpent brun arboricole sont ainsi les responsables quasi uniques de ces efforts d’éradication très coûteux. La grenouille rassemble à elle seule 96,3 % des 6,3 milliards de dollars engagés dans la lutte contre les amphibiens invasifs. Le serpent brun, de son côté, représente 99,7 % de l’effort de 10,4 milliards contre les reptiles.

Ces deux espèces présentent beaucoup d’aspects extrêmement néfastes pour la biodiversité et pour les exploitations agricoles. La grenouille se reproduit très vite et se nourrit d’espèces parfois essentielles à l’écosystème. Le serpent, quant à lui, peut ravager sur son passage toute une exploitation agricole. Grâce à un plan d’éradication de la grenouille-taureau par l’Union Européenne en 2016, la France avait d’ailleurs connu une baisse massive du nombre de ces passagers clandestins.

De l’invasion à l’extinction

Ce sont d’ailleurs l’Europe et l’Australie qui arrivent en tête des pays en ayant déboursé plus de 10 milliards de dollars pour les voir disparaître. Mais quelle que soit leur implantation, la raison de l’implantation de ces invités malpolis venue n’est autre qu’humaine : c’est le transport d’espèces exotiques à travers le globe qui en est reponsable, comme l’indiquent les auteurs de l’étude.

Le transport des espèces exotiques vers de nouvelles régions est d’une intensité sans précédent, et s’accélère avec la mondialisation des réseaux de commerce et de transport. Ces phénomènes conduisent souvent à des invasions, dont les impacts écologiques comprennent des extinctions d’espèces indigènes et des perturbations du fonctionnement des écosystèmes locaux.

Logiquement, les chercheurs suggèrent donc que les coûts liés aux invasions d’amphibiens et de reptiles pourraient être réduits en investissant dans des mesures visant à limiter le transport mondial des espèces invasives, et en arrivant à détecter précocement les invasions.

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