Deux députés recommandent de reporter la fermeture de Fessenheim

La centrale nucléraire de Fessenheim, en Alsace, la plus ancienne de France, le 18 mars.

Maintenir les centrales en activité et les mettre aux normes de sécurité actuelles coûterait bien plus cher, rétorque la députée EE-LV Barbara Pompili.

Un rapport parlementaire préconise le report de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) qui pourrait coûter cinq milliards d’euros à l’Etat, annoncent Les Dernières Nouvelles d’Alsace et L’Alsace mardi.

«Fermer la centrale nucléaire pour fin 2016 coûterait au moins 5 milliards d’euros à l’Etat, sans même commencer le démantèlement», selon le rapport rédigé par les députés Hervé Mariton (UMP, Drôme) et Marc Goua (PS, Maine-et-Loire) et que les deux quotidiens ont pu se procurer. «Au vu du contexte budgétaire contraint», les deux rapporteurs «estiment préférable de reporter la fermeture promise par le Président de la République». Doyenne des centrales nucléaires françaises encore en activité, Fessenheim est promise à une fermeture fin 2016.

Ce rapport sera rendu public mardi en commission des finances, veille du début de l’examen à l’Assemblée du projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte qui prévoit notamment un plafonnement de la capacité nucléaire, rappellent les DNA et l’Alsace. «Outre le coût social lié à l’arrêt de la centrale, EDF pourrait percevoir une indemnité de l’ordre de 4 milliards d’euros pour avoir été obligé de fermer ses deux réacteurs avant l’heure», explique dans leur rapport les deux députés chargés de calculer une première estimation officielle du coût de la «fermeture anticipée» de Fessenheim.

«Le lobby nucléaire revient à la charge»

«Très souvent, le lobby nucléaire revient à la charge pour essayer de faire en sorte d’éviter l’inéluctable», a réagi la députée Barbara Pompili, coprésidente du groupe EE-LV à l'Assemblée, sur RFI. La députée de la Somme a cité un autre rapport parlementaire récent sur le coût du nucléaire. «Il a été prouvé, y compris par le président d’EDF mais aussi de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), que de toute façon, pour (...)

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