Deux cents néonazis réunis en Alsace pour fêter Hitler

La mairie d'Oltingue, dans le Haut-Rhin, ignorait avoir à faire à des néonazis lorsqu'elle a autorisé la location d'une salle pour fêter «un anniversaire».

Prétextant un anniversaire, sans autre précision, plus de deux cents néonazis se sont rassemblés au début du week-end de Pâques à Oltingue (Haut-Rhin) pour une «soirée privée» destinée à fêter l’anniversaire de la naissance d’Hitler, a-t-on apris auprès des autorités locales mercredi.

Ce rassemblement «à caractère néonazi» a réuni samedi soir plus de 200 personnes venues de France et d’Allemagne, mais aussi d’Italie, dans une salle communale de ce village situé près des frontières suisse et allemande, louée pour l’occasion, a indiqué la gendarmerie locale. Cette soirée «de concert» néonazie était organisée la veille du 125e anniversaire de la naissance d’Hitler, le 20 avril 1889. Les organisateurs avaient obtenu l’accord du maire de cette commune de 700 habitants, proche de Bâle, pour louer cette salle, afin de fêter «un anniversaire, sans plus de précision», a-t-on indiqué. «Le maire d’Oltingue n’était pas au courant du caractère néonazi de la réunion. Il avait loué la salle sans connaître les objectifs des organisateurs», a-t-on ajouté de même source.

Les gendarmes ont indiqué avoir été informés le soir-même, après avoir reçu un premier renseignement côté français, corroboré par des informations des autorités allemandes. «Tout s’est su dans la soirée. Quand nous sommes arrivés les gens étaient déjà installés», ont-ils expliqué. Les gendarmes disent avoir assuré «une présence aux abords du village et à l’extérieur de la salle des fêtes» sans effectuer aucun contrôle d’identité. «Nous n’avions pas de raison d’intervenir, car cela n’aurait fait qu’envenimer les choses et n’aurait pas été dans l’intérêt de l’ordre public», ont-ils souligné. «Sur le plan de la base légale, il aurait été compliqué de faire annuler la soirée. Le but était de préserver le calme et la tranquillité dans le village», ont-ils (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Un an après la loi sur le mariage pour tous : «Mariées, oui. Et après ?»
Pas d'intervention dans la matinée à Notre-Dame-des-Landes
Un plan pour barrer la route au jihad
Les mariés (homos) de l’an I : des hommes, âgés et urbains
A Saint-Ouen, des réfugiés syriens en quête d'asile