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Deutsche Telekom: Des résultats dopés par la fusion avec Sprint

DEUTSCHE TELEKOM: DES RÉSULTATS DOPÉS PAR LA FUSION AVEC SPRINT

BERLIN (Reuters) - Deutsche Telekom a fait état jeudi d’une hausse de son chiffre d'affaires et de ses bénéfices au deuxième trimestre à la suite du rachat de Sprint par sa filiale T-Mobile US pour 23 milliards de dollars (19,5 millions d’euros), alors que ses performances sous-jacentes ont dépassé les attentes du marché.

Le groupe de télécommunications a publié de nouvelles prévisions pour son principal bénéfice, qui devrait atteindre 34 milliards d'euros cette année, un chiffre supérieur aux attentes du marché, mais a averti que le coût de l'intégration de Sprint aurait un impact sur le cash-flow du groupe.

Le rapprochement avec Sprint, qui a été finalisé le 1er avril, a fait pencher le centre de gravité du groupe vers les États-Unis où T-Mobile génère désormais plus des trois cinquièmes des revenus du groupe et rivalise avec AT&T pour occuper la place de deuxième opérateur télécoms aux États-Unis.

"La fusion aux États-Unis est une étape historique pour le groupe", a déclaré le PDG Tim Hoettges, qualifiant les chiffres de "formidables" tout en soulignant les bonnes performances de Deutsche Telekom sur le marché allemand et européen.

Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 37,5% à 27 milliards d'euros au deuxième trimestre, mais après avoir éliminé l'impact de la fusion aux États-Unis et les effets des taux de change, il a diminué de 0,6 %. Les analystes tablaient sur 25,6 milliards, selon un consensus fourni par l'entreprise.

Le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissements et après locations (Ebitdaal), a augmenté de 56,4% à 9,8 milliards d'euros. Sur une base organique, il a augmenté de 8,4%, dépassant ainsi également les prévisions.

Deutsche Telekom a relevé sa prévision d'Ebitdaal 2020 à 34 milliards d'euros (contre 25,5 milliards auparavant), un chiffre supérieur d'environ un milliard au consensus.

L'opérateur télécoms a cependant abaissé sa prévision d’un cash-flow libre après location à au moins 5,5 milliards d'euros, et non plus à 8 milliards d’euros comme annoncé au premier trimestre, pour tenir compte des coûts d'intégration de la fusion américaine.

(Douglas Busvine; version française Laura Marchioro)