Deuil sans frontières pour García Márquez

Le corps du Prix Nobel de littérature colombien Gabriel García Márquez, décédé jeudi, a été incinéré le jour même, selon la radio colombienne Caracol citant une source proche de la famille de l’écrivain. Ses cendres reposeraient actuellement au funérarium J. GarcíaLópez, dans le quartier Pedregal du sud de Mexico. La famille de l’écrivain établi au Mexique depuis les années 60, n’a pas encore décidé si les cendres seront divisées entre le Mexique et la Colombie ou si elles reposeront en un même lieu. «Ni Márquez ni la famille ne se sont attachés à planifier ce qui allait se passer après sa mort. Ce n’est pas son style», a estimé Jaime Abello, directeur de la Fondation pour un Nouveau Journalisme ibéro-américain, fondée et présidée par le Prix Nobel.

L’écrivain et journaliste, âgé de 87 ans, est décédé jeudi suite à une insuffisance rénale, puis respiratoire, selon la radio Caracol. Il avait récemment été hospitalisé pour une pneumonie et avait quitté l’hôpital le 8 avril.

Un hommage à «Gabo» devait être rendu hier dans la capitale mexicaine, au palais des Beaux-Arts, en présence du président colombien, Juan Manuel Santos. Ce dernier a proposé à la famille tout le soutien nécessaire pour un hommage dans son pays «au plus grand Colombien de tous les temps». Un deuil national de trois jours a été décrété dans ce pays.

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