Procès en destitution : les procureurs démocrates étrillent Donald Trump
Les démocrates n'en démordent pas : Donald Trump ne peut être autorisé à revenir un jour à la Maison-Blanche, sous peine d'attiser de nouveau les tensions au sein de la population américaine. Au troisième jour de procès, jeudi 11 février, l'accusation démocrate a exhorté les sénateurs à condamner l'ex-président, qualifié d'« incitateur en chef » de l'assaut sanglant sur le Capitole.
Vidéos des violences et citations choisies à l'appui, l'accusation a repris son exposé implacable lors de ce procès historique qui, selon le président Joe Biden, a peut-être fait bouger les lignes. L'attaque sanglante du 6 janvier « était l'apogée des actions du président, pas une anomalie », a lancé Jamie Raskin, qui dirige l'équipe d'élus de la Chambre des représentants chargée de porter l'accusation contre le milliardaire républicain. « Qui, dans cette chambre, peut croire qu'il arrêtera d'inciter à la violence pour parvenir à ses fins, s'il est autorisé à revenir dans le Bureau ovale ? » a-t-il lancé à l'adresse des cent sénateurs, à la fois juges, jurés et témoins. « S'il revient au pouvoir et recommence, on ne pourra s'en prendre qu'à nous-mêmes. »
La charge des représentants démocrates
Selon Jamie Raskin, Donald Trump a « flatté, encouragé, cultivé la violence » de ses supporteurs pendant des mois, afin de s'en servir pour se maintenir au pouvoir. Le milliardaire républicain a attisé leur colère en prétendant que la victoire à la présidentielle lui avait été « volée » par d [...] Lire la suite