Destination. À Amsterdam, beaucoup moins de touristes mais davantage d’expats (grâce au Brexit)

Devenue la première place boursière en Europe, la capitale néerlandaise bénéficie du transfert de certains services financiers à la suite du Brexit. Mais Amsterdam est aussi l’une des villes les mieux classées pour l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Malgré la disparition des touristes due à la crise sanitaire, la capitale hollandaise est en ébullition, rapporte le Financial Times. “La ville est en plein essor, les écoles internationales se multiplient”, témoigne Guus Warringa, directeur de Stichting Capital Amsterdam. L’origine de ce regain qui, selon le quotidien financier britannique, fait écho à l’âge d’or de la ville, au XVIIe siècle ? Le Brexit et le transfert en Europe, d’un certain nombre d’activités liées au secteur financier.

Avec 9,2 milliards d’euros d’actions échangés chaque jour (contre 8,6 milliards d’euros pour Londres), Amsterdam est devenu en janvier dernier la première place boursière en Europe. Même si, pour le moment, les Pays-Bas ne sont que la cinquième destination la plus populaire parmi les acteurs de la finance naguère installés à Londres – derrière l’Irlande, le Luxembourg, la France et l’Allemagne. Un peu plus de 1 100 emplois y ont été créés dans les services financiers depuis 2016 : le chiffre ne représente qu’une fraction des 7 000 emplois du secteur transférés de Londres vers les pays de l’Union européenne depuis le référendum sur le Brexit.

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Une pénurie de talents dans les nouvelles technologies

Mais la ville n’a rien fait de particulier pour attirer les professionnels de la finance ou les banquiers, confie Victor Everhardt, adjoint au maire d’Amsterdam. Elle préfère concentrer ses efforts sur des talents susceptibles de venir renforcer des secteurs dans lesquels le pays manque encore de compétences et de main-d’œuvre, comme les nouvelles technologies :

Nous nous plaçons

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