DeSantis lance sa campagne présidentielle dans l’Iowa, avec “quelques uppercuts contre Trump”

Ron DeSantis “a officiellement donné le coup d’envoi de sa campagne présidentielle”, mardi 30 mai dans la soirée, avec un meeting “devant environ 500 personnes entassées dans l’église Eternity”, dans la banlieue de Des Moines, dans l’Iowa, constate The Gazette.

Au cours d’un discours “de plus d’une demi-heure”, le gouverneur conservateur de Floride a “un peu” critiqué le président démocrate Joe Biden, qu’il a promis de renvoyer “dans sa cave du Delaware”, raconte le journal basé à Cedar Rapids.

Mais il s’en est également pris, sans toutefois mentionner son nom, à l’ancien président Donald Trump, son principal rival dans la course à l’investiture du parti républicain, qui se rendra lui aussi mercredi soir dans l’Iowa.

“En fin de compte, le leadership n’est pas une question de divertissement. […] Il ne s’agit pas de construire une marque, a taclé Ron DeSantis. En Floride, nous n’avons pas dirigé avec des mots. Nous avons mené avec des actes.”

Tourner la page de “la culture de la défaite”

Ron DeSantis a lancé “quelques uppercuts” contre Donald Trump, résume Politico. “Il a parlé de la fermeture de la frontière, de la façon dont il aurait renvoyé (le conseiller de la Maison Blanche sur le Covid-19) Anthony Fauci pendant la pandémie et a fait remarquer qu’aucun souhait des conservateurs ne pouvait se réaliser si leur candidat ne gagnait pas.”

Il a aussi déclaré qu’il faudrait deux mandats pour mettre en œuvre sa liste de priorités, une référence “au fait que M. Trump, en tant qu’ancien président, n’en a effectué qu’un seul”, remarque de son côté CNN. Et il a suggéré, comme il le fait depuis des semaines, que le GOP doit tourner la page de “la culture de la défaite” qui a, selon lui, plombé le parti lors des dernières élections.

Depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle, la semaine dernière sur Twitter, Ron DeSantis a passé une grande partie de son temps “à aiguiser ses critiques à l’égard de M. Trump, après avoir largement évité de parler de l’ancien président au printemps”, retrace la chaîne américaine. “Il a ciblé la gestion de l’économie et de la pandémie par M. Trump, et l’a accusé d’être laxiste en matière de criminalité et inefficace.”

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