Des sondages donnent le "non" en tête au référendum en Grèce

Dans un bureau de vote d'Athènes. Le "non" l'emporterait au référendum tenu dimanche en Grèce sur les propositions des créanciers internationaux, à en croire quatre instituts de sondage, dont les enquêtes ont été menées peu avant le déroulement du scrutin. /Photo prise le 5 juillet 2015/REUTERS/Marko Djurica

ATHENES (Reuters) - Le "non" l'emporterait, avec une marge relativement réduite, au référendum tenu dimanche en Grèce sur les propositions des créanciers internationaux, à en croire quatre instituts de sondage, dont les enquêtes ont été menées peu avant le déroulement du scrutin. Les premiers résultats devraient être communiqués aux alentours de 18h00 GMT. Réagissant peu après la clôture du scrutin grec à 16h00 GMT, l'Elysée a fait savoir que François Hollande recevrait lundi soir à Paris la chancelière allemande, Angela Merkel, pour évoquer les conséquences du référendum grec. En Grèce, le porte-parole du gouvernement a souhaité que de nouvelles négociations permettent la conclusion d'un accord dans les plus brefs délais. "Les négociations qui vont s'ouvrir doivent déboucher très rapidement, peut-être même d'ici 48 heures", a déclaré Gabriel Sakellaridis à la télévision grecque. "Nous allons faire tous les efforts nécessaires pour parvenir rapidement à un accord." Nikos Filis, porte-parole du groupe parlementaire de Syriza, la formation de gauche anti-austérité au pouvoir, a également estimé que les sondages donnant le "non" en tête permettraient au gouvernement grec d'aller de l'avant et de conclure un accord avec les créanciers internationaux. "Je pense que cela montre une orientation au gouvernement, pour avancer rapidement vers la recherche d'un accord et vers la normalisation du système bancaire", a-t-il dit à la télévision grecque. Ces derniers sondages sont publiés dimanche soir en raison de l'interdiction de les rendre publics samedi à la veille de la tenue de la consultation. D'après le sondage de l'institut Metron, le "oui" recueillerait 46% et le "non" 49%. L'institut GPO donne le "oui" à 48,5% et le "non" à 51,5%. Quant à l'institut MRB, il situe le "oui" à l'intérieur d'une fourchette comprise entre 46 et 51% et le "non" entre 49 et 54%. Un quatrième institut, Marc, situe le oui entre 45,5 et 50,5% et le "non" entre 49,5 et 54,5%. (Bureau d'Athènes; Eric Faye pour le service français)