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Derrière les barreaux pour avoir enlevé leur bébé

Les deux parents, qui n'avaient pas la garde de leur enfant, avaient quitté Nancy jeudi soir. Et ont été rattrapés samedi.

Les parents soupçonnés d’avoir enlevé jeudi à Nancy leur fille de 4 mois et demi, et qui avaient été retrouvés avec le bébé sain et sauf samedi matin, ont été mis en examen et écroués dimanche.

Le couple, une jeune femme de 36 ans – déficiente mentale – et son compagnon, qui n’avaient pas la garde du bébé, a été présenté dimanche à un juge d’instruction à l’issue d’une garde à vue entamée samedi matin. Ils ont tous les deux été mis en examen pour enlèvement et placés en détention provisoire au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, a indiqué le procureur de Nancy, Thomas Pison. «La mère reconnaît la matérialité des faits, mais elle ne semble pas avoir une véritable conscience de ce qu’elle a fait», a-t-il souligné. La mère, qui n’avait plus la garde juridique de sa fille, vivait toutefois avec elle dans un centre maternel de Nancy, sur décision d’un juge des enfants.

Jeudi, vers 23 heures, elle s’était échappée de cette structure devant laquelle l’attendait en voiture le père du bébé, ainsi qu’un autre enfant du couple, âgé de 15 ans. Une «Alerte enlèvement» avait été déclenchée par la justice, mobilisant un dispositif policier international particulièrement conséquent.

La famille, après s’être rendue au Luxembourg, cherchait à aller en Suisse. Elle a été interpellée samedi, vers 2 heures, à Phalsbourg (Moselle), grâce à un barrage routier mis en place par la gendarmerie.

Le père est déjà connu des services de justice: il a été condamné à une vingtaine de reprises pour des faits de vols, violences, stupéfiants et délinquance routière, a précisé M. Pison.

L’adolescent qui se trouvait avec eux dans la voiture – l’un de leurs cinq enfants, tous placés – a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue, et à nouveau placé. La fillette, prénommée Mia, a également retrouvé le centre maternel de Nancy où elle vivait.

Le couple encourt une peine de 30 (...)

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