Le dernier coup d’éclat de Trump au Moyen-Orient

Le président américain sortant Donald Trump est soucieux de profiter de ses derniers instants au pouvoir pour réduire autant que faire se peut la marge de manœuvre de Téhéran au Moyen-Orient. 
Le président américain sortant Donald Trump est soucieux de profiter de ses derniers instants au pouvoir pour réduire autant que faire se peut la marge de manœuvre de Téhéran au Moyen-Orient.

Ses jours à la Maison-Blanche ont beau être comptés, Donald Trump n'en a pas fini avec une région qu'il n'a pas épargnée durant son mandat. Entre le déménagement de l'ambassade américaine à Jérusalem, le retrait de l'accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) et l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, le président américain a pris des décisions qui ont transformé en profondeur le paysage politique moyen-oriental. Et dont les conséquences se feront sentir bien au-delà de sa présidence.

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Ses actions ont visé avant tout à favoriser Israël, plus grand allié des États-Unis dans la région, et à affaiblir l'Iran, ennemi déclaré de l'État hébreu et des États-Unis. Après avoir déchiré le JCPOA en mai 2018, Donald Trump a ainsi exercé contre la République islamique une politique de « pression maximale » visant à asphyxier l'économie iranienne, en l'empêchant de vendre son pétrole et de commercer avec le reste du monde. Son but, contraindre les Iraniens à renégocier un accord global répondant à toutes les inquiétudes américaines (nucléaire, missiles balistiques, activités régionales) sur l'Iran.

Échec de Trump

Or, loin de céder au diktat américain, l'Iran a, au contraire, repris ses activités nucléaires les plus sensibles et a poursuivi tambour battant sa politique régionale de soutien aux pays et mouvements opposés aux États-Unis, à Israël et à l'Arabie saoudite (milices irakiennes, régime syrien, Hezbo [...] Lire la suite