Denses cadences

Afrique (4/6). Tout l’été, «Libé» décline le thème du continent à travers le regard de 30 photographes émergents. Ce mardi, Namsa Leuba nous entraîne dans des déambulations urbaines en Afrique du Sud et au Lesotho.

Née d’un père suisse et d’une mère guinéenne, formée à la photographie en Suisse et aux Etats-Unis, Namsa Leuba sort diplômée en 2013 de l’Ecole d’arts visuels de New York. C’est en 2014, lors d’une résidence dans la capitale sud-africaine, qu’elle a produit la série «Isigqi», devenue plus tard un livre autoédité. De ces déambulations, elle nous transmet le pouls de l’Afrique du Sud et du royaume du Lesotho. Elle nous entraîne dans une visite haletante de deux territoires complexes, de zones industrialisées en vastes plaines herbeuses. On y croise des autochtones, des cactées peroxydées, on surplombe des buildings, on se mêle à la foule bigarrée des soirées hype… Ce carnet de voyage, par le traitement et le brassage des photos, est lui-même un métissage. Namsa Leuba est une habile créatrice de ruptures visuelles comme autant d’échos de la société sud-africaine, capable de proposer une photographie sociologique, politique et aussi «fashion». En langue zouloue, isigqi signifie le rythme, la résonance ou l’écho. Tout y est.

Retrouvez sur Libé.fr un diaporama de ces photos.



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