Decathlon, l’une des enseignes préférées des Français, visée par une pétition

Avec la vente de poissons vivants utilisés pour la pêche au vif dans plusieurs de ses magasins, Decathlon s’est mis à dos les associations de défense des animaux. Une pétition a été lancée et a déjà recueilli plus de 15 000 signatures.

Decathlon, l’une des enseignes préférées des Français, visée par une pétition (Crédit : Getty Images)

Souvent présenté comme l’une des entreprises préférées des Français, Decathlon se retrouve dans une situation inconfortable en cette rentrée. La faute à une pétition lancée par un client membre d’une association de protection animale après sa visite dans un magasin situé à Chasse-sur-Rhône (Isère), rapportent Lyon Capitale et Capital. Le texte a recueilli un peu plus de 15 000 signatures ce vendredi 6 septembre.

Qu’est-il exactement reproché à Decathlon ? L’enseigne de sport de la famille Mulliez est pointée du doigt pour sa vente de poissons vivants utilisés dans le cadre de la pêche au vif. "Quand est-ce que Decathlon cessera d’être le roi des magasins de sport pour ce qui est de la cruauté des animaux ?", fustige le texte. La pétition déplore aussi "l’agonie des poissons utilisés comme vifs" qui "peut durer des heures avant qu’ils ne succombent à leurs blessures ou à l’attaque d’un poisson carnassier". Pour appuyer son argumentaire, le texte rappelle que la pêche au vif est une pratique largement "contestée". Un député d’Auvergne-Rhône-Alpes a d’ailleurs déposé une proposition de loi visant à interdire cette pratique.

Co-signataire de la pétition, l’association Projet Animaux Zoopolis (PAZ) exhorte Decathlon à faire marche arrière et de cesser immédiatement de vendre des poissons et des crabes. "Decathlon doit prendre conscience que torturer des animaux n’est ni un sport, ni un loisir !", assène l’association. Ce n’est pas la première fois que l’enseigne de sport se retrouve épinglée pour la vente de poissons vivants destinés à la pêche au vif. En avril dernier, deux Bretonnes avaient écrit un texte pour la même raison après avoir constaté la vente d’appâts vivants dans un magasin de Pontivy (Morbihan). Les deux femmes avaient obtenu gain de cause plus de trois mois plus tard.