Quand Deauville inspirait Van Dongen

© INTERCONTINENTALE / AFP

Saviez-vous que la couverture du catalogue du premier Festival du Cinéma Américain était signée par l’un des plus grands peintres du XXème siècle ? En 1975, le programme met alors en vedette La Baigneusede Deauville (1920), huile sur toile monumentale qui contient les sujets de prédilection de Kees van Dongen, son auteur : le portrait de femme, le regard profond et mystérieux, le paysage côtier. Logique que la cité balnéaire organise, à l’occasion de la 48ème édition de la manifestation, une rétrospective consacrée à l’œuvre prolifique que l’artiste (1877-1968), néerlandais naturalisé français, a réalisée sur place pendant cinquante ans.

En effet, entre 1913 et 1963, il a passé chaque été sur les planches, profitant de sa notoriété en tant qu’invité d’honneur d’Eugène Cornuché puis de François André, qui se sont relayés aux commandes du casino et du mythique hôtel Normandy. Les Franciscaines, le nouveau lieu culturel de la ville présidé par le maire Philippe Augier, déroule un parcours très fluide, jalonné d’une soixantaine de tableaux et d’une quarantaine de feuilles aux techniques variées (crayon, encre, fusain, gouache, aquarelle, gravure, lithographie).

La vie culturelle et mondaine très dynamique

Agrémenté de photographies d’époque, où on voit Kees van Dongen profiter de tous les avantages de Deauville, à la vie culturelle et mondaine très dynamique : se relaxant dans une chaise longue, en maillot de bain, peignoir et pantoufles, allongé sur le sable, prenant un verre e...


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