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Pas d'eau chaude, pas de chauffage... L'entraîneur de Nîmes raconte ses conditions de travail déplorables

Pas d'eau chaude, pas de chauffage... L'entraîneur de Nîmes raconte ses conditions de travail déplorables

Relégué en National cette saison, Nîmes a toujours sur le papier le statut professionnel. Pour autant, l'entraîneur Frédéric Bompard a déploré ce jeudi les conditions de travail dans lesquelles il exerce avec ses joueurs. En conférence de presse, l'ancien adjoint de Rudi Garcia a envoyé un message à sa direction.

Encore en Ligue 1 lors de la saison 2020-2021, Nîmes est provisoirement à la sixième place en National après 11 journées. Interrogé sur des conditions de travail loin d'être optimales, Frédéric Bompard a vidé son sac: "Je n'ai pas envie de me plaindre. En revanche, le club a un statut professionnel et je suis entraîneur de football professionnel. Cela fait deux mois que la climatisation ne fonctionne plus", a indiqué le technicien. "On a eu chaud et là on a froid. Cela fait 15 jours qu'on n'a plus d'eau chaude."

"Je n'en demande pas beaucoup"

"Je ne vais pas revenir sur l'état des terrains mais tous ces facteurs attaquent la compétitivité de l'équipe et ça me dérange", a ajouté Bompard. "Mon rôle, c'est de faire en sorte que mes joueurs fassent leur métier dans les conditions les plus acceptables. Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait? Toutes les explications qu'on essaie de me donner ne m'intéressent pas."

Malgré tout, les Crocos sont invaincus en championnat depuis sept matchs. Ils restent aussi sur deux matchs nuls. Ce vendredi, ils accueilleront Epinal. "Ce qui m'intéresse, c'est que quand on a pris la pluie sur la gueule pendant une heure et demie, c'est que mes garçons se douchent avec de l'eau chaude", a donné pour exemple Bompard. "Je viens de bonne heure le matin, il fait froid dans les bureaux. Je n'en demande pas beaucoup."

Frédéric Bompard avait été nommé en novembre 2022. En début de saison, l'homme de 60 ans avait déjà poussé un cri du coeur à propos de l'absence des groupes de supporters, refusés à l'entrée du stade en raison d'un conflit avec le président Rani Assaf. Trois de ces groupes avaient fini par porter plainte pour discrimination début septembre.

Article original publié sur RMC Sport