Publicité

David Frost, le négociateur britannique du Brexit qui ne lâche rien

Son goût pour le bon whisky aurait pu laisser croire à une nature ronde et conciliante. Il n’en est rien. David Frost est un brexiter de la première heure. Profondément anti-européen, il a toute la confiance du Premier ministre Boris Johnson et personne ne s’attend à ce que le cinquième round des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne donne lieu à une percée.

Lire aussi - Brexit : le spectre du no deal fait son retour

D’ailleurs, l’homologue de Michel Barnier twittait encore récemment : "Je veux rappeler ce que j’ai déjà dit auparavant, la transition se terminera la 31 décembre prochain. Nous n’accepterons aucun délai supplémentaire et si l’Union européenne le demande, nous dirons non." Une fin de non-recevoir à la proposition du Français de prolonger la période de transition.

Un eurosceptique qui a conseillé le gouvernement écossais, plutôt pro-européen

À 54 ans, ce diplomate chevronné, expert de l’histoire de France et ex-ambassadeur au Danemark, connaît parfaitement les arcanes de l’UE. En 2013, il quitte néanmoins le public pour le privé et devient le président de l’Association des whiskys écossais. Il revient dans la sphère gouvernementale en 2016 en devenant conseiller spécial de Boris Johnson au Foreign Office, qu’il quitte deux ans plus tard. La suite est plus curieuse. David Frost rejoint Open Europe, un think tank eurosceptique, puis conseille le gouvernement écossais, plutôt pro-européen.


Lire la suite sur LeJDD