Darmanin juge que l'élection d'Attal à la tête du groupe Renaissance ne règle pas "la ligne politique" du parti
Si l'unité d'un groupe est "très importante", elle "ne se décrète pas" mais "se construit chaque jour", selon Gérald Darmanin. Si Gabriel Attal est le seul candidat en lice pour prendre la tête des députés du groupe Renaissance, le ministre de l'Intérieur estime ce vendredi 12 juillet dans un message adressé aux députés que son élection "ne règle en aucun cas les deux problèmes majeurs" du groupe que sont "la ligne politique" et "le fonctionnement du parti", a appris BFMTV de source parlementaire.
"L'unité de notre groupe est très importante mais l’unité -comme la vie de couple- ne se décrète pas: elle se construit chaque jour", assure Gérald Darmanin.
"J’espère donc très sincèrement et, du fond de mon cœur, que la vie de groupe sera collective et que chaque sensibilité sera respectée dans son expression. On a tous des efforts à faire et, à ma place, j’y contribuerai" ajoute-t-il, plaidant pour que le groupe ne mette "plus la poussière sur le tapis".
Attal, seul candidat
L'actuel Premier ministre est effectivement seul en lice pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale à la clôture des candidatures ce vendredi midi. Les députés adhérents au groupe devront voter samedi matin entre 9 heures et midi pour élire leur nouveau président, selon nos informations.
Jusque-là, la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale était assurée par Sylvain Maillard. Il avait été élu avec 80% des voix le 26 juillet 2023, après l'entrée d'Aurore Bergé au gouvernement.
Gabriel Attal était à la mi-journée ce vendredi à l'Élysée pour une réunion autour d'Emmanuel Macron et des principaux chefs de file de Renaissance, dont Gérald Darmanin, un temps pressenti comme candidat à la présidence du groupe mais qui pourrait briguer celle du parti.