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Dark Phoenix : "Je crois que c’est le film le plus humain des X-Men"

Kodi Smit-McPhee / Diablo : J’avais établi mon personnage avec son côté innocent mais sauvage dans X-Men Apocalypse. Je crois aussi qu’à "ses débuts" il était quelqu’un de fragile et humble. Mais ici on va faire la connaissance d’un Diablo beaucoup plus sûr de lui et d’une grande maturité. C’est donc un peu la version adulte de mon personnage que l’on va voir exploser à l’écran dans Dark Phoenix. 

Evan Peters / Quicksilver : Je suis également plus mûr, plus âgé que le jeune fou que j’étais dans le film précédent. Je crois que dans ce film, Quicksilver essaye d’agir avec plus de responsabilité et de tenter de sauver le Monde. Il joue toujours aux jeux vidéo mais un peu moins…

Alexandra Shipp / Tornade : Tornade est une vraie tornade dans Dark Phoenix, elle vous couper le souffle !La différence sur ce film, c'est le degré de difficulté des cascades. J’ai dû m’entrainer d’une manière encore plus intensive que dans l'épisode  précédent. J’aime de toute façon aller au-delà de moi-même et découvrir ce dont je suis vraiment capable. Vous allez avoir droit à du grand spectacle !


Quelle est la principale différence entre Dark Phoenix et X-Men Apocalypse ?

Kodi Smit-McPhee / Diablo : C’est un film plus psychologique et intellectuel. Ce n’est pas seulement un feu d’artifice d’effets spéciaux et de combats : on explore vraiment la profondeur d’âme de chacun ici. Pour moi le défi consistait non seulement les effets spéciaux mais aussi le besoin de donner une dimension plus humaine, plus profonde à Diablo. Ce qui porte vraiment le film, c'est l’articulation des rapports émotionnels entre chaque X-Men et les "méchants" auxquels ils feront face. Jean Grey / Phoenix est vraiment badass. C’est rafraichissant et cela suit le courant actuel des super-héroines dans le rôle principal, comme  Captain Marvel ou Wonder Woman.

Evan Peters / Quicksilver : Oui, j’aime le fait que nous ayons des personnages féminins forts dans ce film, qu’il s’agisse de Phoenix, de Mystique ou de Tornade. Et puis c’est un film sur les différences, sur la discrimination, sur ce qui nous donne notre identité d’être humain et non de créature sauvage prête à semer le chaos.

Hutch Parker (producteur) : Même si les protagonistes sont toujours le groupe des X-Men, je pense que la différence ici, est que nous nous focalisons sur un personnage en particulier et son parcours chaotique : Jean Grey. Nous voulions explorer l’univers complexe du Dark Phoenix. Ce qui est différent également, c'est le ton de ce film qui est beaucoup plus terre-à-terre, beaucoup plus sombre que les films précédents. C’est un film beaucoup plus émotionnel et psychologique que tout ce que j’ai fait avant. Je pense que le risque et le défi de Dark Phoenix aura été d’explorer la personnalité complexe de Jean tout en créant un film visuellement stimulant et divertissant.

Simon Kinberg (réalisateur) : Evidemment, pour moi le défi fut de passer à la mise en scèns après toutes ces années de focalisation sur l’écriture de ces films. Mais justement, parce que j’ai en moi tous ces personnages depuis des années, la tâche ne fut pas aussi effrayante que prévue. De plus, d’avoir travaillé avec tous les réalisateurs qui m’ont précédé m’a permis de mieux comprendre le procédé complexe pour mener à bien la fabrication de ces longs métrages. En fait, un réalisateur n’est performant que si l’équipe entière est performante. J’ai eu la chance de faire revenir beaucoup des techniciens qui avaient fait leurs preuves dans les opus précédents. Au final, j’ai eu tous les outils et les partenaires nécessaires pour donner vie au Dark Phoenix. Notamment, je tiens à remercier mon chef opérateur, Mauro Fiore ainsi que le monteur Lee Smith. Sans compter le fait que j’ai réussi à convaincre Hans Zimmer de refaire une musique de film pour super-héros. Dark Phoenix est un petit miracle !




Quel est le thème du film selon vous ?

Kodi Smit-McPhee / Diablo : Celui de la crise familiale que nous traversons tous à un moment ou un autre au sein de notre propre famille. Je crois que c’est le film le plus humain des X-Men.

Evan Peters / Quicksilver : Le film montre comment toute une famille tente d’entourer l’un de ses membres en pleine crise, Jean, et de lui porter secours malgré le chaos qu’elle semble créer. C’est un film qui soulève aussi la thématique du Bien vis à vis du Mal. Ce qui est vraiment mauvais dans ce monde et ce qui est vraiment bon. Ce n’est pas forcément une réponse facile !

Alexandra Shipp / Tornade : Pour moi c’est un film sur les maladies mentales dont un grand nombre d’entre nous souffre. Sur la manière dont nous devons être ouverts et honnêtes face à ces problèmes. Je crois que c’est un film qui parle des relations entre nous, humains ou mutants, et comment il faut sans cesse construire des ponts de communication pour résoudre les conflits.

Hutch Parker (producteur) : C’est un film qui montre la complexité d’être soi-même, la difficulté d'être en même temps individuel tout en faisant partie d’un groupe, d’une communauté. Comment Jean est le Phoenix mais fait également partie entière des X-Men. Ce sentiment de trouver sa place dans la société est un thème essentiel et intemporel. Nous traversons tous des moments de crise existentialiste où nous cherchons notre place sur Terre et le sens de notre vie. C’est le parcours de Jean Grey dans Dark Phoenix. Je pense aussi que c’est une film sur les relations entre les êtres, qu’ils soient humains ou mutants. Regardez comment nous traversons en ce moment partout dans le monde une crise de relations entre les gens, comment chacun se sent tellement séparé et déconnecté des autres... C’est ce que j’aime avec les films X-Men : ils explorent la nature complexe et conflictuelle des relations entre les diverses communautés de la planète.