Daniel Day-Lewis annonce qu'il prend sa retraite : chiche !

Daniel Day-Lewis dans le rôle d'Abraham Lincoln, dirigé par Steven Spielberg.

Les déclarations tonitruantes qu'il est l'heure de tout arrêter et de prendre le large se succèdent, aussi bien au cinéma qu'en musique. Rarement suivies d'effets.

Il est difficile d’en savoir plus que la simple annonce faite mardi de la décision de Daniel Day-Lewis d’arrêter le cinéma via un communiqué au magazine professionnel Variety. Ayant récolté dans sa carrière pas moins de trois oscars du meilleur comédien (My Left Foot en 1990, There Will Be Blood en 2008 et Lincoln en 2013), le ténébreux émule du style de jeu immersif et dévorant que l’on a vu brûler à l’écran dans les rôles surinvestis du boucher de Gangs of New York de Martin Scorsese ou du Lincoln de Steven Spielberg présentera donc en décembre une ultime prestation devant la caméra de Paul Thomas Anderson pour The Phantom Thread, sur l’univers de la mode à Londres au XIXe siècle.

Les légendes entourant Daniel Day-Lewis ne manquent pas – comment il aurait écrit une lettre à Stephen Frears, qui hésitait à l’engager pour le rôle de My Beautiful Laundrette, en menaçant de lui péter la jambe s’il ne l’embauchait pas, ou ses séjours en prison sans boire ni manger pour préparer le rôle d’Au nom du père sur la figure de l’activiste de l’IRA Gerry Conlon. Mais l’annonce par les artistes de leur retraite est toujours à prendre avec des pincettes : c’est une sorte de hobby très pratiqué dans un monde où, par ailleurs, la notion même de «retraite» n’a pas vraiment cours si l’on veut bien considérer que les carrières subissent des aléas complexes au gré des choix, propositions, succès et échecs rencontrés par ceux qui jouent, créent ou réalisent. Day-Lewis entretenait un rapport réticent au monde du cinéma, dont il était éloigné, après The Boxer (1997), devenant, paraît-il, cordonnier à Florence pendant un certain nombre d’années !

Besson et Miyazaki, retraités revenants

On est quand même obligé de rappeler un certain nombre d’annonces identiques qui n’ont finalement pas été suivies d’effets, du moins (...)

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