Daniel Cohn-Bendit : «Si François Hollande veut se représenter, qu’il fasse une primaire. Et s’il y en a une, je suis prêt à réfléchir à me présenter. »

«La présidentielle rend fou», a toujours clamé Daniel Cohn-Bendit. Prenant acte des difficultés et des divisions de la gauche et des écologistes, le cofondateur d’Europe Ecologie-les Verts n’exclut pourtant pas de se présenter en 2017… mais seulement à une primaire, a-t-il annoncé jeudi matin sur France Inter. Estimant que François Hollande devrait se prêter à cet exercice s’il «veut avoir une chance de remobiliser» et de se relégitimer dans son camp.

Après la présidentielle 2012, Cohn-Bendit avait regretté de ne pas avoir participé à la primaire socialiste, qui avait cartonné avec 2,5 millions d’électeurs. «Cela aurait probablement modifié l’accord entre le PS et le parti écologiste», juge-t-il après coup. «En cas de victoire, vous devrez aller à la présidentielle», l’a relancé le journaliste Patrick Cohen. «Moi, c’est fini, j’ai 71 ans, il faut arrêter un peu… je ne suis pas Juppé !» Mais «je sais qu’à gauche je peux faire un bon score». Pas question cependant d’aller plus loin. «S’il faut un candidat pour 2017, c’est Nicolas Hulot. S’il se mobilise, je suis prêt à me mobiliser pour lui», a répondu l’ancien coprésident du groupe Vert au Parlement européen. Qui juge que «le grand clivage aujourd’hui, ce n’est plus gauche-droite mais souverainisme-ouverture au monde», et qu’une victoire de Marine Le Pen en 2017 «n’est pas probable» mais «possible».

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