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Danemark, Corée du Nord, Brésil, Pelosi, Trump : les informations de la nuit

FABIAN BIMMER / REUTERS

Législatives au Danemark : la gauche sortante s’impose à l’arraché. Le bloc de gauche mené par la Première ministre sociale-démocrate Mette Frederiksen a remporté une majorité d’un seul siège aux législatives au Danemark, mercredi 2 novembre. Le bloc de gauche de Frederiksen a remporté 87 sièges – devant les 72 sièges pour le bloc de droite dirigé par les libéraux – et avec les trois sièges à gauche des îles Féroé et du Groenland elle peut former une majorité de 90 sièges, détaille le Financial Times. Le journal évoque “la plus faible des majorités qui lui donne potentiellement besoin du soutien d’un nouveau parti fondé par un ancien premier ministre de centre-droit pour rester au pouvoir.”

Au moins 10 missiles tirés par la Corée du Nord, l’un d’eux “près” des eaux sud-coréennes. Pyongyang a tiré mercredi au moins 10 missiles de types variés. L’un d’eux est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes, et ce pour “la première fois” selon l’armée de Séoul, qui a dénoncé un acte “intolérable” et promis une réponse “décisive”, peut-on lire sur le site du Korea Times. Ce tir de missile “a incité les autorités locales à émettre une rare alerte de raid aérien”, et “les sirènes ont retenti sur l’île d’Ulleung [en Corée du Sud] vers 8 h 55”, alors que les habitants se sont “précipités dans les sous-sols et les abris”, décrit le journal.

Au Brésil, Jair Bolsonaro sort du silence et autorise la transition avec Lula. Le président d’extrême droite sortant s’est brièvement exprimé mardi pour la première fois après la victoire de son rival Luiz Inácio Lula da Silva au second tour de la présidentielle. Sans parler de sa défaite électorale, M. Bolsonaro a condamné les actions de ses partisans, notamment des camionneurs, qui bloquent les routes depuis dimanche, estimant que “ [leurs] méthodes ne peuvent pas être celles de la gauche”, rapporte O Globo. Il a par ailleurs assuré qu’il avait toujours suivi la Constitution, et qu’il continuerait à la respecter.

Aux États-Unis, le suspect dans l’agression du mari de Nancy Pelosi avait d’autres cibles. L’homme accusé d’avoir pénétré par effraction dans la maison de la présidente de la Chambre des représentants et d’avoir agressé Paul Pelosi a déclaré à la police qu’il prévoyait également de s’en prendre à d’autres figures politiques, selon un document judiciaire fédéral relayé par le New York Times. Le suspect, David DePape, avait l’intention de prendre Mme Pelosi en otage, de l’interroger et de lui casser les rotules si elle “mentait”. Ces nouveaux détails sur l’attaque ont émergé alors que l’homme de 42 ans a plaidé non coupable mardi devant une juge de San Francisco.

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