Notre-Dame de Paris : une étude révèle pourquoi la cathédrale a tenu bon face au feu

L'incendie de Notre-Dame de Paris, qui a ravagé l'édifice et créé une onde de choc dans le monde entier, aura au moins eu l'avantage de nous permettre de découvrir les secrets qu'elle renferme. Car l'absence de public pendant plusieurs années, lors des travaux visant à reconstruire la charpente et la flèche, a livré l'édifice à l'œil des historiens, qui ont pu analyser en détail sa construction. Des études aussi approfondies sur un tel symbole architectural français n'auraient sûrement pas pu être menées autrement.

Après la découverte de deux sarcophages et de vestiges enterrés sous la croisée du transept, des chercheurs révèlent dans une étude de la revue PLOS One, publiée le 15 mars, à quel point la structure de la cathédrale, renforcée par des agrafes de fer, est inédite.

En effet, lors de sa construction à partir du XIIe siècle, les bâtisseurs ont utilisé des agrafes en fer pour soutenir les pierres de Notre-Dame. Il s'agit de grands morceaux de métal (de 20 cm à 1 mètre), fixés dans la maçonnerie pour solidifier encore plus les parties sensibles. Ces pièces d’origine (et non issues d'une rénovation) constituent même le plus ancien usage massif de fer dans la construction d'un monument gothique. Les auteurs de l'étude en ont recensé une centaine, mais pensent que des milliers d'agrafes se cachent dans les parties inaccessibles à l'œil nu, formant un véritable "squelette de fer".

Cette technique n'avait en effet jamais été documentée auparavant dans un bâtiment de cette époque. (...)

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