«Notre-Dame à l’heure de Mossoul»: après le groupe État islamique, reconstruction et renaissance?

Lorsque le groupe État islamique s'est emparé en 2014 de Mossoul, deuxième ville irakienne, les terroristes islamistes n'ont pas seulement assassiné des personnes considérées comme ennemis, mais ils se sont également appropriés et ont massacré des sites religieux, dont l’église Notre-Dame-de-l’Heure, lieu phare de l’esprit multireligieux qui régnait depuis des siècles à Mossoul. Avec une initiative hautement symbolique, l’Unesco a réussi la reconstruction du couvent dominicain avec l’aide financière des Émirats arabes unis. Entretien avec Frédéric Jacovlev, réalisateur du documentaire « Notre-Dame à l’heure de Mossoul » qui sera diffusé dimanche 29 septembre sur France 2.

RFI : Quel est l'enjeu de votre documentaire Notre-Dame à l’heure de Mossoul ?

Frédéric Jacovlev : L'enjeu, de façon très contextuelle, c'était de raconter cette histoire. À la fois cette petite histoire de cette église qui allait reprendre vie et puis, à travers cette église, l'histoire des chrétiens qui sont sur place et qui vivent une période difficile. À travers la reconstruction des pierres, qu'est-ce qui se joue au niveau humain ?

Dans le documentaire, à un moment, on entend les mots : « On voulait détruire un esprit ». Quel esprit le groupe État islamique voulait-il détruire ?

L’église Notre-Dame-de-l’Heure a été en partie détruite. Qui l’avait détruite ? le groupe État islamique ou les troupes des alliés pour libérer la ville ?


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