Dalida (Chérie 25) - Comment Sveva Alviti, a-t-elle réussi à décrocher le rôle de Dalida ?

Un casting casse-tête…

Tout au début, en février 2011, la réalisatrice a proposé le rôle de la star à Nadia Farès. Mais, lors des essais, celle-ci ne convainc pas. Le projet est alors abandonné, jusqu’en 2015, année où Lisa Azuelos se lance dans un casting marathon : 250 comédiennes sont auditionnées en France, en Italie et au Liban. En vain. Jusqu’au jour où une certaine Sveva Alviti, top model italien de 31 ans, se présente aux essais et chante Je suis malade. Lorsqu’elle termine son audition, elle est en larmes. La réalisatrice est conquise : " Je tenais ma Dalida ! Et pourtant, Sveva n’était pas une actrice, elle ne parlait pas un mot de français et ne savait ni chanter ni danser, mais elle me bouleversait tellement… "

Incarner plutôt qu’imiter

"J’ai fait un gros travail pour incarner la chanteuse avec ma personnalité, à ma façon, en mettant en avant mon style et ma propre gestuelle. Je ne devais surtout pas l’imiter et tomber dans le piège de la copie pure et simple de Dalida ", témoignait Sveva Alviti sur le tournage, en mars 2016.

La métamorphose de Sveva

Sur le tournage (qui va durer plus de deux mois, du 8 février au 22 avril 2016), l’actrice italienne dut se plier, chaque jour, à un rituel des plus éprouvant : elle passait quatre à cinq heures au maquillage et à la coiffure. On lui fixait une grande perruque, une prothèse de nez et de fausses dents.

Le trac au ventre

Lors de sa première scène, le 8 février 2016, Sveva Alviti tremble de la tête aux pieds et peine à dire son texte : "J’étais terrifiée d’incarner à moi toute seule un tel mythe de la chanson française ", confesse-t-elle alors à Orlando. Ce trac maladif la poursuit lors de la promo télé : le 5 janvier 2017, la comédienne, trop émotive, fait même un malaise : prise d’une crise d’épilepsie, elle s’effondre en direct sur le plateau du Grand Journal de Canal+.

À lire également

VIDEO - Enorme frayeur suite au malaise en direct de l'actrice qui joue Dalida au cinéma

Un vrai travail de documentation

Dès 2012, soit quatre ans avant le début du tournage, Lisa Azuelos, qui travaille déjà sur le film, ...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi