Les détenus de sécurité palestiniens mettent fin à leur grève de la faim

Manifestation de femmes et de mères de détenus palestiniens, le 25 mai 2017 à Jérusalem. Photo Ahmad Gharabli. AFP

Les 1500 détenus n'ont obtenu qu'une deuxième visite familiale par mois dont le coût sera pris en charge par l’Autorité palestinienne (AP). Mais les autorités israéliennes ont finalement accepté de négocier avec leader du Fatah Marwan Barghouti (Fatah).

Au terme de négociations surprises menées durant vingt heures par leur leader Marwan Barghouti (Fatah) et l’administration pénitencière israélienne, les «détenus de sécurité» palestiniens qui menaient une grève de la faim depuis quarante jours ont interrompu leur mouvement samedi matin, à quelques heures du début du ramadan.

Deuxième visite familiale

Certes, les prisonniers n’ont pas obtenu grand-chose de ce qu’ils voulaient puisqu’ils réclamaient de nombreux aménagements de leurs conditions de détention ainsi que des soins médicaux décents, entre autres. Mais ils pourront désormais recevoir une deuxième visite familiale par mois dont le coût sera pris en charge par l’Autorité palestinienne (AP). Quant à leurs autres exigences (le droit de poursuivre des études supérieures par correspondance et de regarder la télévision, par exemple), nul ne sait encore si elles sont abandonnées ou si elles feront l’objet de discrètes négociations ultérieures.

A priori, Barghouti n’a donc pas gagné grand-chose. A priori seulement, car il a obligé le Shabas (l’administration pénitenticiaire israélienne) et le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan (Likoud) a discuter avec lui et ses amis alors qu’ils juraient encore vendredi qu’ils ne se compromettraient jamais à «discuter avec un terroriste condamné à cinq fois la peine de mort pour avoir commandité des attentats durant la deuxième intifada». En outre, il a réussi à embarrasser les dirigeants israéliens pendant plus d’un mois en replacant le dossier des détenus palestiniens sur le devant de l’actualité internationale.

Pour ce que l’on en sait, la Comité international de la Croix-Rouge, qui avait obtenu ces derniers le droit de visiter les grévistes de la faim (...)

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