Désormais isolé, le Parti socialiste voit sa stratégie mise à mal par François Bayrou

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, le 15 janvier 2025, à l'Assemblée nationale.

Alors que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, espérait se démarquer et isoler La France insoumise en obtenant du gouvernement des avancées politiques, en particulier sur les retraites, la déclaration de politique générale, mardi, de François Bayrou a eu l’effet d’un boomerang. Ce sont les socialistes qui apparaissent désormais isolés à gauche.

On connaissait la formule d’Emmanuel Macron : "Je ne dirais pas que c’est un échec : ça n’a pas marché". Voici celle du député socialiste Arthur Delaporte, prononcée mardi 14 janvier après la déclaration de politique générale de François Bayrou : "Je ne dirais pas qu’on s’est fait avoir : je dirais plutôt que le Premier ministre n’a pas été à la hauteur du moment". Une phrase qui résume bien la gêne des socialistes, qui pensaient obtenir du gouvernement une suspension de la réforme des retraites de 2023 notamment.

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, s’était pourtant montré optimiste mardi matin, affirmant que son parti était "peut-être à quelques heures d’un accord possible" de non-censure avec le gouvernement parce qu’il était "en train d'obtenir un certain nombre de concessions (…) remarquables" permettant "de rompre avec (…) le budget Barnier".


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