Dérapages sur C8 et CNews : La ministre de la Culture veut "responsabiliser" les présentateurs et les patrons de chaînes
Dans un entretien au "Monde", la ministre de la Culture a fait le point sur les divers sujets qui concernent les mondes de la télévision et de la radio.
Encore et toujours, lorsqu'elle est interrogée, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak doit donner son avis sur les "dérapages" de C8. Dans un long entretien panoramique au quotidien "Le Monde" , la locataire de la Rue de Valois a dû réagir aux débordements de "Touche pas à mon poste !". Elle est notamment revenue sur l'Affaire Lola et son traitement par les équipes de Cyril Hanouna.
L'Arcom est-elle suffisamment ferme et efficace lorsqu'il s'agit du dossier ? "Nous ne pouvons pas, d'un côté, reprocher à Cyril Hanouna de réclamer une justice expéditive pour le meurtre de Lola et, de l'autre, faire appel à une forme de justice expéditive pour lui ! Nous sommes dans un Etat de droit, il faut respecter le temps des procédures", plaide la ministre.
Elle rappelle que l'Arcom, l'autorité de régulation de l'audiovisuel "dispose d'un panel de moyens d'action et de sanctions" prévus par la loi. Son mot d'ordre est aujourd'hui celui de la "responsabilisation" : "Il faut responsabiliser les présentateurs, les chroniqueurs, mais aussi les patrons de chaînes, pour leur rappeler que l'autorisation d'utilisation gratuite de leurs fréquences s'accompagne d'obligations". Elle rappelle dans une menace voilée que le respect de ces obligations sera surveillé en 2025 au moment de reconduire - ou pas - la fréquence des chaînes CNews et C8. La membre de l'exécutif reste donc sur la même ligne que celle qu'elle tenait en décembre lors de son...
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