La députée Frédérique Dumas quitte LREM : «On a le sentiment d'être sur le "Titanic"»

Frédérique Dumas, le 28 novembre à l'Assemblée nationale. / AFP PHOTO / JACQUES DEMARTHON

La députée des Hauts-de-Seine a annoncé sa démission du groupe La République en marche. Dans un entretien au «Parisien», elle épingle des nominations relevant du seul fait du prince, ainsi que l'absence de considération et d'écoute du gouvernement pour le travail de l'Assemblée.

En pleine campagne interne pour l’élection du nouveau chef de file des députés LREM, la majorité présidentielle est prise d’un nouveau spasme. Dimanche soir, dans un entretien au vitriol accordé au Parisien, Frédérique Dumas, députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine et vice-présidente de la commission des affaires culturelles a annoncé sa démission du groupe LREM à l’Assemblée nationale et son intention de rejoindre les bancs de l’UDI-Agir. La liste des griefs, que celle qui fut membre du comité politique et du groupe de travail sur le programme culturel pendant la campagne d’Emmanuel Macron adresse à l’exécutif, est longue. D’abord sur la méthode et les coups de canif à répétition contre la volonté d’exemplarité promu par le chef de l’Etat.

Affaire Benalla, élection de Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée nationale, nominations d’Agnès Saal (ex-présidente de l’INA condamnée à trois mois de prison avec sursis pour détournement de fonds publics) comme haute-fonctionnaire au ministère de la Culture et de Philippe Besson (auteur d’un livre autorisé sur le Président) comme consul à Los Angeles : autant de faits symptomatiques, à ses yeux, d’une dérive inquiétante. «Ce que dit Alexandre Benalla des sénateurs montre qu’il y a encore une forme d’impunité, estime-t-elle. Et Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée… Sa procédure judiciaire, même s’il n’est jamais mis en examen, est une épée de Damoclès sur une fonction très importante. Il ne s’agit pas de mettre en cause leurs compétences, mais pourquoi nomme-t-on consul Philippe Besson qui a fait un livre sur le Président ? Pourquoi, quand on a décapité pratiquement tout le ministère de la Culture, la seule (...)

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