Le député Éric Coquerel, accusé d’avoir frappé un policier, dément

L'élu de la première circonscription de Seine Saint-Denis a formellement démenti les accusations.  - Credit:BERTRAND GUAY / AFP
L'élu de la première circonscription de Seine Saint-Denis a formellement démenti les accusations. - Credit:BERTRAND GUAY / AFP

Un élu de La France insoumise accusé. Une enquête a été ouverte après une plainte déposée par un policier accusant le député LFI Éric Coquerel de l'avoir frappé au visage lundi matin lors d'une opération de déblocage de camions-bennes à Aubervilliers, a indiqué le parquet de Bobigny. « Je démens formellement cette accusation », a réagi l'élu auprès de l'Agence France-Presse.

L'enquête a été ouverte du chef de violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique, et confiée à la sûreté territoriale. Le policier, affecté au commissariat de Saint-Denis, accuse le député, à la suite d'« un mouvement de foule », d'avoir « porté un coup avec le dos de son poing fermé », et dit avoir « reçu le coup au niveau de [sa] pommette gauche », selon la plainte consultée par l'Agence France-Presse.

« Une forte bousculade »

Les forces de l'ordre intervenaient lundi matin pour débloquer un garage de camions-bennes de Veolia à Aubervilliers. Des manifestants bloquaient l'accès du site, a indiqué une source policière. Le député de Seine-Saint-Denis a expliqué s'être rendu au garage de Veolia « en soutien aux éboueurs ».

« Dès mon arrivée, je me suis retrouvé, avec mon collègue Bastien Lachaud (LFI), face à des policiers repoussant vivement les manifestants. La charge a été telle qu'elle a généré une forte bousculade, durant laquelle j'ai failli tomber à plusieurs reprises », assure l'élu. Le policier, qui déclare « ressentir une douleur à la pommette gauche », doi [...] Lire la suite