Le député Denis Masséglia sur l’esport : « En 2023, qu’attendre des pouvoirs publics ? »

Geoffroy Van der Hasselt

Ce dimanche se tient à Paris un évènement majeur pour le monde de l’esport : la finale des Majors de CS:GO. Il convient de souligner toute l’importance de cet évènement, qui n’est autre que la compétition internationale construite autour de l’un des jeux les plus emblématiques de la scène esportive, et qui - ainsi qu’annoncé par le président de la République en septembre dernier - se tient pour la première fois sur le sol français : or si c’est le cas, c’est parce qu’une politique d’accompagnement de l’esport en France est actuellement à l’oeuvre.

La France est depuis longtemps reconnue comme une terre d’esport : tant pour l’excellence de ses joueurs (Ceb, ElkY, Kayane, sOAZ, ZywOo...) et de ses équipes (KCorp, Team Vitality, LDLC...), que pour l’organisation d'événements (finale des Worlds de League of Legends, Gamers Assembly…) et l’écosystème de création de contenu lié à cet univers (OTP LoL, ZQSD, Gozulting…).

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Depuis la loi pour une République numérique en 2016, de nouveaux jalons dans la reconnaissance officielle de l’esport en France ont été observés : lors du précédent mandat, le Gouvernement avait présenté une stratégie visant à faire de la France le leader européen du secteur de l'esport à horizon 2025, et en amont, le Parlement s’était lui-même saisi du sujet avec un rapport que j’ai eu l’honneur de mener en 2019. En janvier de cette année, les ministères du Sport, du Numér...


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